FREHEL ou la complainte d’une vie

PITCH ET PRESSE

PICTH ET PRESSE 

C’est l’évocation d’un Paris aujourd’hui disparu, la fresque d’une époque incroyable où tous les excès sont permis, quand on s’appelle Maurice Chevalier ou Mistinguette. C’est aussi et surtout Fréhel la plus grande chanteuse réaliste du début du 20ème siècle dont les succès (la java bleue, Tel qu’il est il me plait, du gris….) sont dans la mémoire collective des français.

Fréhel, personnage hugolien sorti du ventre de Paris, excessive, canaille, drôle et misérable, qui interpelle les passants, les provoque, rigole et chante : un destin exceptionnel qui méritait bien qu’on lui consacre un spectacle !

Taïra pour notre plaisir, incarne Fréhel avec une véracité magnifique, accompagnée de son accordéoniste à la présence discrète et chaleureuse…. LE FIGARO

Un hommage vibrant interprété par une vraie nature, Taïra, qui sait émouvoir, faire rire et fredonner, comme une complainte des faubourgs…. L’EVENEMENT DU JEUDI

Avec une vérité poignante, Taïra soutenue par son accordéoniste, restitue l’authenticité poisseuse d’une vie sulfureuse, flambée dans l’énergie du désespoir. Elle s’enflamme comme un volcan qui se consume pour mieux faire fleurir refrains et goualantes… LE PARISIEN

Taïra est drôle, émouvante, irréprochable dans l’interprétation de la diva du mélo populaire….un travail net et juste qui remue le coeur… l’HUMANITE

BIOGRAPHIE DE FREHEL

BIOGRAPHIE DE FREHEL  

“La complainte de ma vie…. Et comment n’appellerais-je pas ma vie une complainte, moi qui depuis l’âge de cinq ans, n’ai cessé de pousser la romance, moi qui à cinq ans paraît-il, sans rien savoir de l’existence, faisais passer dans mes chansons toute la misère du coeur humain, toute la frénésie de l’amour et toute sa tristesse.

Coups durs, coups de cafard, joies, triomphes et déchéances, ma vie roule tout cela pêle-mêle. Un seul moment me retrouve chaque soir pareil à moi-même, c’est celui où devant la rampe tout fait silence en moi ; où à l’être tumultueux que je suis, se substitue l’image que le public s’est faite de moi : Fréhel, la complainte de Paris.

J’ai eu de bons instants et d’autres atroces, j’ai été pauvre, j’ai été très riche, j’ai fait des folies et même des bêtises, j’ai aimé avec passion et détesté avec force, j’ai roulé ma bosse ici et là, j’ai vu beaucoup de choses. En somme ça ne fait pas une trop mauvaise complainte….”

Fréhel est née le 14 Juillet 1891 et c’est un drôle de feu d’artifice que lui réserve la vie. Elle a été la plus grande chanteuse réaliste de la première moitié du siècle. Aimée de tous, populaire malgré l’exil, l’alcool, la drogue et la misère on la surnommait “l’inoubliable et l’inoubliée”. 

Vedette à 15 ans à l’Univers, elle joue dans la revue du Moulin Rouge, en compagnie de Mistinguette, rencontre Maurice Chevalier en 1909, qui devient l’amour de sa vie et qui la quittera pour Mistinguette provocant le drame et le début de sa décadence. Elle s’exile à St Pétersbourg à la cour du Tsar de Russie, puis en Roumanie. En 1918, on organise déjà en France des galas de soutien pour la rapatrier de Constantinople où elle avoue prendre 15g de cocaïne par jour.

Enlaidie, déformée, prématurément vieillie par les excès, elle redémarre une deuxième carrière en 1923 à l’Olympia où elle demeurera tête d’affiche jusqu’en 1940. Très appréciée aussi au cinéma, elle tourne dans 18 films dont les plus connus sont : La rue sans nom, Pépé le Moko, Le roman d’un tricheur, La maison du Maltais, Une java et Un homme marche dans la ville.

A la libération on la retrouve ruinée, vieillie, brisée. Elle traîne de bars en bars  et trouve encore quelques petits engagements minables contre un verre ou deux. Des admirateurs la sauvent de l’asile en organisant des galas de soutien. On lui loue une chambre rue Pigalle et elle y meurt le 3 février 1951.

Il y eut foule à son enterrement pour un dernier hommage. Quelques soixante ans plus tard, avec la complainte d’une vie nous avons souhaité à notre manière rendre hommage à “l’inoubliable et inoubliée”, à son talent , son charisme, sa drôlerie, et son fameux contralto.

A  madame Fréhel

GRAIN DE SEL ET MISE EN SCENE par Pascale Liévyn

GRAIN DE SEL ET MISE EN SCENE par Pascale Liévyn

Dans un bistrot sans nom, une pocharde pas très distinguée se gorge d’un breuvage plus connu pour apporter l’oubli que pour raviver les souvenirs.

Elle erre à la recherche de sa place

Sa place sur la banquette de moleskine

Sa place dans le coeur des hommes qui l’ont aimé

Sa place dans le choeur des indifférents silencieux qui ne prononcent plus son nom: FREHEL

“Place Fréhel”, aux croisements de l’insolence et de la tendresse, de la passion et de la déchéance, de la gloire et de la solitude.

Une place d’où ne partent et ne débouchent que des impasses….. Et pourtant, vu de haut, c’est  une étoile!

Pourquoi un spectacle “Fréhel” aujourd’hui?

Ce n’est ni l’anniversaire de sa mort, ni celui de sa naissance. C’est la mode des lasers, des arrangements et des mises en scène.

Et pourtant une comédienne, seule avec son accordéoniste, interprète une histoire, des chansons qui ont fait rire et pleurer ses grands-parents!!

Elle retrace la vie d’une artiste presque oubliée, d’une femme brisée d’un talent ruiné par la drogue et l’alcool.

Pourquoi?

Parce que, aujourd’hui comme hier nous croyons que la poésie peut être populaire que la musique peut être mélodie que la déchéance n’est pas irréversible que le théâtre parle plus aux âmes qu’à l’intelligence.

QUI FAIT QUOI ?

QUI FAIT QUOI?

TAïRA    :  Elle joue le rôle de Fréhel. 

Comédienne, chanteuse, auteur, metteur en scène et directrice artistique de la Cie du Bélouga.

Elle a fait ses classes avec la Cie l’Astrolabe : Noce de Sang, La Maison de Bernarda Alba, Au Perroquet Vert, puis a sévi à la Cie Attrape Théâtre : L’Amour Peintre, Farces d’Europe, à la Cie  Ecla Théâtre : Le médecin malgré lui, à la Charabotte : les Femmes Savantes, avec le Théâtre de la Forge Roméo et Juliette et enfin  à la Cie du Bélouga : Le Rire Amer du Bélouga, Paris canaille, Fréhel la complainte d’une vie, Station des Oubliés……

Au cinéma, elle a tourné avec Jean Jacques Annaud « Sa majesté Minor » (2ème rôle féminin) , avec Laure Charpentier dans « Gigola », avec Jean-Louis Milési dans « Fragile » France 3.

Dans 48h par jour,de Catherine Lestel elle est Mme Takovitch

Elle était Mme FORTIN la maman de Mon incroyable Fiancé sur TF1

Elle est  Sœur Marie-Myriam, rôle récurrent dans Sœur Thérèse.com sur TF1

Elle est Hélène Jégado (rôle titre) dans La jégado de Pierre Mathiotte sur France 3

Elle a mis en scène entre autres,  Les Cousins dans Ca n’a pas été facile, la Cie de théâtre de Rue Archiballe dans Les Voleurs de Rêve, (dont elle a écrit le scénario), Bleu Marine production dans La Folle Nuit de Nestor Lampadaire (comédie musicale dont elle a co-écrit le texte non chanté).

Avec sa compagnie, elle a mis en scène Les Fiancés de Loches de Feydeau,  Un jour peut-être d’après Andrée Chédid, le p’tit bal des histoires perdues etc…

Elle appartient  à la Ligue d’improvisation Française (Bataclan, Rutebeuf, Européen, Cirque d’Hiver, Elysée Montmartre, Cabaret Sauvage)  Elle est capitaine de l’équipe de France,  2 fois championne du monde d’improvisation. 2001 et 2006.

MAXIME PERRIN  : Il joue le rôle de l’accordéoniste et il a écrit les arrangements musicaux

Maxime PERRIN né en 1983, commence l’accordéon très jeune et acquiert une expérience de la scène grâce aux bals puis découvre une autre facette de son instrument dans les concours.   (lauréat de Radio France, de l’UNAF…)

Dans cette recherche d’un monde plus classique, il entre au conservatoire du 18e arr. de PARIS dans la classe de Max BONNAY en 1998, où il fait des études en supérieur.

Il s’intéresse de plus en plus au jazz et aux musiques improvisées multipliant les expériences de scène  au contact de formations musicales d’Europe de l’est ( Spam, Astrana, Geffilte Swing, DavaÏ..) et de chansons (Djipe qui swingue, Akim le reubeu des bois, Ludmilla, Daniel E, l’Air Brut, Taïra, Dikès…). Il est co-fondateur d’Anamorphoses musicales, une association mélangeant la musique avec les autres arts (Cie Dansiel, théâtre de la mousson, Parvis Poétiques..) et de aZurA un groupe de jazz fusion.

Il a suivi parallèlement des études de musicologie à La SORBONNE en master (avec L.CUGNY) et a parfait ses connaissances au conservatoire en formation musicale (obtention d’un diplôme de fin d’étude) et écriture, il pratique également le cor d’harmonie.

Il donne des cours d’éveil à la musique en milieux scolaire. Il accompagne actuellement Christophe Alévèque dans tous ses spectacles.

PASCALE LIEVYN   :     Elle a écrit l’adaptation et elle a fait la mise en scène.

Comédienne, auteur, metteur en scène, enseignante, elle sévit depuis longtemps sur les scènes parisiennes. On l’a vu au théâtre de la Renaissance, au théâtre de la Michodière et au théâtre des Nouveautés dans Le Tube, le Vison voyageur, Folle Amanda, la Perruche et le Poulet  et rt au Lucernaire dans Je me souviens de deux Lundis…..

Elle a adapté et mis en scène La Nuit est un Diable (théâtre de la Main d’or), Un Coeur sous une Soutane (théâtre du Tambour Royal, spectacle choisi pour le centenaire de la mort de Rimbaud), la Farce des Ténébreux  (théâtre Dejazet)……

Enfin elle a enseigné au Cours Simon, au Conservatoire Candéla et au Studio Alain De Bock. Elle appartient également à la Ligue d’Improvisation.  

VOIR UN EXTRAIT